La volatilité d’un titre ou d’un fonds est un indicateur de la dispersion de ses rendements par rapport à une moyenne sur une période de temps donnée. Elle est mesurée à l’aide d’un indicateur statistique : l’écart-type.
La volatilité d’un actif sera d’autant plus forte que les cours des marchés sont instables. La volatilité permet donc de mesurer le risque : plus la volatilité d’un produit est grande, plus fort est le risque associé à ce produit. C’est normal : si le prix d’un produit varie beaucoup, on n’est pas sûr de pouvoir le revendre avec profit ou même sans perte.
Selon la catégorie d’actifs, et la période de référence, la volatilité est plus ou moins forte.
Les actions constituent un titre financier volatile pouvant être sujet à des mouvements de prix significatifs. A court terme, elles connaissent ainsi une plus grande volatilité que d’autres actifs. mais si on prend une période de référence plus longue, de plusieurs années, la volatilité des actions diminue et peut même être inférieure à celle d’autres actifs.
D’une manière générale, les obligations sont moins exposées à la volatilité des marchés que les actions. C’est le cas par exemple des obligations d’État de courte durée ou des bons du Trésor. Cela est valable dans une moindre mesure pour les obligations de plus longue durée (10, 20 voire 30 ans). Même si on connaît à l’avance leur valeur de remboursement, ces titres restent sensibles à la fluctuation des taux d’intérêt.
Des indices, établis à partir du prix des options (call et put), comme le VIX (basé sur le S&P 500) ou le VCAC (basé sur le CAC40), cherchent à mesurer la volatilité globale d’un marché.
Trois facteurs expliquent la volatilité des titres financiers : une variation des flux anticipés (cela ne joue que pour les actions), une modification du taux d’intérêt et une évolution de la perception du risque.
Une variation, même légère, de ces facteurs peut entraîner une volatilité plus ou moins importante des titres dont la durée de vie est longue.
La fin des années 1990 a connu une grande volatilité des marchés. Après une période de calme au début des années 2000, les bourses mondiales repartent aujourd’hui vers une phase de fluctuation quotidienne des cours. La crise des « subprimes » (prêts hypothécaires consentis à des emprunteurs à risque) a accéléré ce phénomène. Les opérateurs financiers deviennent nerveux et alimentent ainsi le système de défiance vis-à-vis du crédit.
Pour les épargnants, il est bon de rappeler que plus la volatilité d’un actif est forte et plus il y a des risques ou des incertitudes sur les conditions de vente.
Les plus aventureux peuvent espérer en tirer profit. Les autres auront intérêt à s’en protéger en adaptant le type de placement à sa durée. Il est dangereux de choisir un placement volatile quand on veut réaliser une épargne de précaution (c’est-à-dire disponible à tout moment pour des coups durs plus ou moins imprévisibles).
Author: Stacey Anderson
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